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Théologie


Par Siméon GALMAKIR, Prêtre de Fires.

  Mon propos n’est pas ici de faire l’apologie de mon dieu ni de telle autre divinité mais bien de tenter de présenter, avec un constant      souci d’objectivité, les différents cultes pratiqués en Ilvanir.

Cet ouvrage présentera donc une liste assez complète des divinités vénérées sur notre continent, ordonnées par peuples.
En premier lieu, figureront les dieux oeuvrant pour le bien, puis, ceux travaillant dans un but de neutralité. Pour des détails ou explications sur les créatures malfaisantes, démons ou diables, voire mon excellent livre intitulé « Traité de Démonologie générale ».

Comment mieux entamer le vaste sujet que je vous propose dans ces pages, qu’en débutant par les cultes du peuple le plus admirable d’Ilvanir : les Nains.



I) Les divinites des Nains.


Ces divinités sont foncièrement bonnes. Elles constituent l’essentiel des cultes du peuple Nain lorsque ceux-ci ont choisi la voie du bien.
Il faut noter que, récemment, une frange notable de la population Naine s’est tournée vers un dieu, appartenant au nouveau panthéon dit de Praïos, un dieu de la forge et de la guerre : Guerimm. Notons, de plus, que la parole de ce Guerimm est répandue par des prêtres obéissant à un Nain du nom de GORAM AZZAN.


- Le panthéon de Glorin.

Glorin. Chef du panthéon, dieu de la forge et de la guerre.
C’est un dieu taciturne, exigeant mais juste. Il n’a qu’une oreille car il a perdu l’autre au combat contre Orcus.

Fires. Dieu de la roche, de la terre et du feu.

Très violent, il aime les sacrifices rituels et les immolations volontaires. Il s’incarne souvent sous la forme d’un « homme de feu ».


Salmegas. Déesse de la nature, de la chasse et du printemps.
C’est sans doute la plus calme des déesses naines ; c’est elle que l’on prie lorsqu’une naissance va avoir lieu. Elle s’incarne parfois en biche, d’un blanc immaculé.

Tchagre. Dieu du vin et de la danse.
Gai et amusant, les fêtes données en son honneur, toujours formidables, durent souvent plusieurs jours. Il apparaît systématiquement aux mortels en compagnie de Satyres et de Nymphes.

Ces quatre divinités sont dites majeures, en opposition avec les dizaines d’autres esprits ou semi-dieux peuplant les croyances Naines. Elles sont aussi les seules à avoir formé un clergé.


II) Les divinités des humains.


Tout d’abord et pour tenter d’y voir plus clair dans cette multitude de divinités, il faut savoir qu’il existe deux principaux panthéons : Tolsos et Praïos.
Tous deux sont inféodés à un dieu suprême, grand créateur du monde et des dieux, LOS.

Le panthéon de Tolsos est le plus important, par le nombre et par l’implantation en Ilvanir (en 772). Il réunit les dieux protecteurs des premiers hommes qui débarquèrent sur le continent, venant du « Pays de l’Or ».

On appelle aujourd’hui ce panthéon, le panthéon Paléothologique, ou panthéon de l’ancienne théologie, en regard du panthéon de Praïos dit de Néothologie.

Le panthéon de Praïos regroupe aujourd’hui un certain nombre de divinités, nouvellement arrivées en Ilvanir, et dont le culte a été transmis aux ilvaniriens par des prêtres venus de par-delà le massif montagneux de l’épée d’airain.
En augmentation rapide, le nombre des fidèles de la Néothologie menace, à moyen terme, l’hégémonie du panthéon de Tolsos.

A l’avenir, les oppositions et conflits violents entre ces deux panthéons risquent de se multiplier. Ces humains sont bien difficiles à cerner.


- Le panthéon de Tolsos.

Tolsos. Prince des dieux, chef du panthéon.
Il est le maître du feu, le dieu de la puissance et du soleil. Il est souvent représenté par un lion à la crinière de feu.

Kurda. Déesse de la paix, de la justice et de la sérénité. Epouse de Tolsos.
C’est sous ses hospices que sont négociés les armistices et les traités de paix. Elle est représentée sous la forme d’une blanche colombe.

Sotor. Seigneur des océans et des mers, dieu de l’eau et de la pêche.
Sa beauté est grande et, lorsqu’il s’incarne, c’est souvent sous l’apparence d’un beau jeune homme avec un corps de dauphin.

Daris. Dieu des Arts, de la beauté et de l’Amour.
Certainement le plus fin de tous les dieux, il est représenté sous les traits d’un jeune éphèbe.

Luthelia. Déesse de la guerre, des orages et de la mort.
On la représente souvent sous l’apparence d’une femme, joliment musclée, portant lance, épée et cotte de mailles et vêtue d’une peau de léopard couvrant son dos et sa tête. Elle s’incarne parfois pour prendre part à des combats où des hommes, manifestement perdus, continuent à lutter avec acharnement.

Vinïavi. Déesse de la fécondité, des moissons et de la vie.
C’est sous ses hospices que sont célébrés les mariages. En cette occasion, il est bon ton de lui offrir des parts du festin dans le but de protéger le couple.

Sumurnis. Dieu du mystère et de l’astuce, le grand maître des cabales, fils de tolsos.
Son emblème est l’étoile à cinq branches avec, en son centre, un point d’interrogation. Lorsqu’il s’incarne, c’est sous la forme d’un homme très grand aux cheveux blancs, vêtu de sombre, arborant un œil tatoué sur le front.

Andhor. Dieu du sommeil, de la glace et du froid.
Il s’incarne généralement en ours blanc aux yeux violet. Ses prêtres sont peu avenants pour qui les connaîtraient mal et ont fait vœu de silence.

Gossën. Dit aussi, « Gossën le distrait », dieu des sciences et de l’érudition.
Il est souvent représenté sous la forme d’un vieil homme aux cheveux blanchis et raréfiés par le temps. Il se caractérise par le coté approximatif on non complet des ses prodiges.

Aliana. Déesse de la nature et de la poésie, c’est la sœur de vinïavi.
Maîtresse de la faune et de la flore, elle s’incarne parfois sous les traits d’une blanche licorne ou encore d’une superbe jeune fille aux cheveux d’or.

Trahel. Dieu de la terre et de la roche, c’est le patron de forgerons.
Fort apprécié des nains dans ce panthéon, on le représente souvent sous les traits d’un forgeron habillé d’un tablier de cuir et portant un lourd marteau. Il n’a qu’un seul œil, ayant perdu l’autre en allant conquérir le feu pour Tolsos.


- Le panthéon de Praïos.

Les Dieux de ce panthéon vivent dans le palais merveilleux de Solundar, « le séjour des justes ».

Praïos. Dieu du soleil et de la loi, prince des dieux, Praïos est le maître du panthéon.
Souvent représenté sous la forme d’un griffon, il est exigeant et impitoyable. Il considère l’exercice de la magie comme une hérésie.
Ses prêtres sont vêtus de rouge et sont généralement assez arrogants ; ils s’opposent à l’utilisation de la magie, sous quelques formes que ce soient.

Rondra. Déesse de la guerre et des orages. Epouse de Praïos.
Elle aime à s’incarner sous l’apparence d’une très belle humaine vêtue d’une cotte de mailles et d’une peau de lion. Ses prêtres aiment à propager leur foi par les armes et le sang.

Thylos. Dieu de l’eau, de l’air et de la navigation.
Thylos est représenté par un dauphin au tronc humain. Les couleurs de son clergé sont le bleu et le vert. Ce culte est, bien sur, répandu dans tous les ports.

Travia. Déesse de l’hospitalité et du foyer.
C’est sous sa bienveillance que sont placés les jeunes couples le jour de leur mariage.
Symbolisée par une oie sauvage, Travia est aussi représentée par une femme bien en chair. L’hospitalité de ses prêtres, vêtus de larges vêtements jaune orangés, est absolue et nombre de fuyards ont utilisé ce recours contre leurs poursuivants.

Boron. Dieu de la mort et du sommeil.
Boron est représenté par un homme à tête de corbeau. Divinité obscure et silencieuse, Boron impose le même mutisme à ses prêtres hors des moments dévoués à son service ; ce sont eux, d’ailleurs, qui officient dans le service des morts.

Hésinde. Déesse de la magie, de l’érudition des arts et de l’alchimie.
Elle est représentée sous la forme d’une femme et d’un serpent lové autour d’elle. Ses prêtres, vêtus de vert et de jaune, forment une horde lancée par Hésinde en quête d’objets magiques mal utilisés. Dans ses temples, des courts de magie sont dispensés à tous.

Firun. Dieu de l’hiver et de la chasse.
Il aime parfois s’incarner en un homme robuste, abondamment barbu et portant une peau d’ours blanc. C’est un dieu austère ne riant pratiquement jamais. Ses prêtres, s’efforçant d’être à son image, sont, par conséquent, fort peu sympathiques. Ils sont vêtus de blanc ou de bleu pâle bordé de fourrure.

Tsa. Déesse de la naissance et du renouveau.
Symbole d’espoir, elle est une déesse avenante et agréable. Son symbole est le lézard dont la mue incessante illustre le renouveau et les ébats d’une nouvelle vie. Ses prêtres, vêtus aux couleurs de l’arc-en-ciel, détiennent le secret de l’éternelle jeunesse mais ont la lourde charge de ne jamais retirer la vie.

Pérex. Dieu des voleurs et des marchands, il est le maître de la nuit.
Il s’incarne parfois en un renard argenté. Il est de nature rusée et souvent cupide. Comme lui, ses prêtres, discrets au possible, se font une règle de tirer profit de toutes les situations. Ses messes se pratiquent dans des grottes à l’extérieur des villes.

Péraine. Déesse de la médecine et de la fertilité.
Son emblème est la cigogne et la couleur arborée par ses prêtres est le vert argenté. Ils sont experts dans l’art de confectionner les potions curatives. Certains d’entre eux parcourent les routes pour soigner les malades en échange d’une obole.

Guérimm. Dieu du feu et de la terre.
Guérimm est un dieu puissant et ombrageux dont les prodiges, comme ceux de Praïos, sont souvent spectaculaires. Ses prêtres sont vêtus de cuir et portent souvent une lanterne. Obligation leur est faite de préserver les feux. Leur symbole est le marteau et l’enclume. C’est le dieu « humain » que préfèrent les nains parmi ce panthéon.

Raiä. Déesse de l’hallucination, de l’extase, du plaisir, du vin et de l’amour.
Elle s’incarne parfois en une superbe femme, sa beauté étant alors incommensurable, faisant des ravages dans tous les cœurs. Ses prêtres et prêtresses sont tous très beaux et les temples sont ouverts à tous ceux qui désirent s’abandonner aux plaisirs les plus raffinés ou les plus extravagants… ils sont vêtus de robes rouges très légères et transparentes.


On notera que le panthéon de Praïos compte douze dieux et que celui de Tolsos n’en compte que onze.
Par ailleurs, il existe un nombre égal de dieux et de déesses dans le panthéon de Praïos d’où, peut-être, le côté plus attractif dans la population féminine de la Néothologie.

Notons encore que les deux panthéons vouent un culte sans faille à LOS, qu’ils considèrent comme le dieu des dieux, l’entité créatrice suprême, le « juge ultime ».
C’est à lui que se dévouent les moines, et à lui seul, ainsi que les templiers qui représentent son armée sur Dère.
Rares sont les mortels qui lui adressent directement leurs prières de peur que Los ne le prenne pour un acte insultant.

Ces deux panthéons rassemblent donc une grande part des croyants Humains d’Ilvanir mais certainement pas la totalité de ceux-ci. En effet, un grand nombre d’entre eux prie aussi des dieux dont l’obédience ne dépasse pas le cadre du peuple choisi.

- Le cas des habitants du Silk’Or.

Les Silk’oréens croient en une divinité unique appelée GAL’OS. Il s’agit en fait d’un « principe créateur Masculin / Féminin », prêchant l’amour, la paix, la générosité et la beauté.

Résolument monothéistes, les Silk’oréens réfutent l’existence des autres dieux et vont jusqu’à interdire les autres lieux de culte sur leur territoire.

Cette concentration des croyances en un seul dieu à concouru à faire de l’église Gal’osséenne l’une des églises les plus riches et les plus puissantes d’Ilvanir.


- Le cas des Hommes Bleus du désert de Gob’us.

Ils placent, eux aussi, leur foi en un seul dieu appelé RASSOULAH. Pour les hommes du désert, il est le seul vrai dieu, celui qui, un jour prochain, redonnera au désert sa fertilité d’antan et qui, en attendant, les a choisis pour être les gardiens du désert et de sa foi.

Rassoulah est un dieu de justice et de loyauté. Il est très exigeant quant à la qualité de la foi qu’on lui offre.
Le fidèle doit en effet se plier à un certain nombre d’exercices quotidiens parfois contraignants.


- Le cas des Barbares.

Il faut, tout d’abord, noter que s’il existe des prêtres de Gal’os ou de Rassoulah, les prêtres de KORTHROM, dieu du peuple Barbare, n’existent pas ; cela tient au fait que les Barbares considèrent leur dieu plus comme un juge au terme de leur vie que comme un soutien au cours de celle-ci.
En conséquence, les Barbares prient très peu et lorsqu’ils le font, cela peut-être fait n’importe où et n’importe quand.


II) Les divinités des Elfes.


Un peu à la manière des Barbares que nous avons étudiés plus haut, les Elfes se comportent de façon très libre concernant leurs dieux.
La religion est rarement le souci premier d’un elfe et l’épicurisme prévaut dans la plupart des esprits.
On rencontre bien quelques prêtres parmi eux mais ils n’ont rien d’outrageusement fanatiques.

Les Elfes pratiquent une forme originale de croyance. Leur religion est monothéiste mais leur dieu, LOS-HEL, s’exprime aussi au travers de quatre divinités secondaires qui sont ses différents reflets dans certains domaines.

Ainsi Los-Hel, dont les elfes veulent bien admettre qu’il ne fait probablement q’un avec Los, le dieu des humains, Los-Hel donc, est le dieu créateur de toute chose et en tout premier lieu, des elfes, qui sont sa plus grande réussite à leurs yeux, puis les nains. Ensuite, il créa les animaux et les Humains.

Les quatre divinités mineures elfiques sont :

Alméthian. Dieu des arts, de l’amour. Il est le maître des milles voluptés.
Los-Hel le créa pour le seul bon plaisir des elfes.

Saluëlian. Dieu de la nature et de la vie.
Il s’incarne parfois sous la forme d’un Ent ou d’un loup blanc, toujours dans le but de protéger la faune ou la flore. C’est à lui que les Elfes demandent parfois la résurrection d’une créature.

Kalevetior. Dieu de l’intelligence et de la magie.
C’est le patron de tous les elfes qui considèrent la pratique magique comme autre chose q’une distraction innée.

Alavéria. Déesse de la beauté et de la paix.
Elle est la gardienne de la chaîne du Gouvre. Plusieurs fois déjà par le passé, Alavéria fit intervenir sa puissante armée de Dévas pour faire barrage aux troupes qui pouvaient menacer la chaîne du Gouvre.


IV) Les divinités des Gnômes.


La religion Gnôme est une religion elle aussi originale qui professe la croyance en un « duo » de dieux. Les rapports entre l’un et l’autre sont étroits ; leurs clergés ont fusionné au 3e siècle du Second Calendrier pour n’en former plus qu’un, dévoué aux deux mêmes dieux qui forment ce panthéon.


Tunâtre. Dieu du foyer, du feu et de la terre. Frère de Maderthe.
Il n’a qu’une main car il a perdu l’autre au combat contre TYAMAT, l’hydre géante souveraine du 1er plan infernal, à l’aube des temps. C’est le patron des guerriers.

Maderthe. Dieu de la chasse et des cavernes. Frère de Tunâtre.
Il est aussi le patron des archers et des tireurs à la fronde. C’est avec l’une d’elle qu’il défia Tyamat, sauvant son frère trop téméraire.


V) les divinités des Hobbits.


Les Petites-gens, ou semi-Hommes, ou bien encore Hobbits pratiquent généralement les mêmes croyances que leurs cousins Humains. Ils ont cependant une préférence pour les dieux de la vie, de l’hospitalité, du foyer ou encore du vin et de la chasse.
On ne rencontre pas chez ce peuple de temples dédiés aux dieux de la guerre ou des tempêtes, et d’autres divinités violentes.

Comme les humains, ils reconnaissent la toute puissance de Los, qu’ils nomment dans leur langue : « Actith  Noowë ».


VI) Etude sur différents peuples mal connus.


Il existe encore nombre d’ethnies aux croyances étranges et, pour nous, insolites. D’autres encore sont des peuplades si peu ouvertes que nos connaissances de leur système religieux s’en trouvent très limitées.


- Les Amazones

Ce peuple du sud d’Ilvanir, établi dans l’archipel de Babylos, possède un régime matriarcal violent et très xénophobe. Les rares contacts entre ce peuple et les autres êtres vivant en Ilvanir se limitent à des échanges guerriers si bien qu’il nous est difficile de bien cerner leur culte.

Antïna. Déesse suprême, fille de Los.
Elle aurait renié son père et fondé, contre son gré, un peuple de femmes guerrières obéissant à des rites et des lois violentes.

Loëva. Déesse de la chasse et de la forge.
Elle a perdu un œil au combat contre Rondra.

Birmina. Déesse de la guerre et de la mort.
C’est une déesse très appréciée des Amazones. C’est de ses unions avec le Seigneur Démon Baphomet que sont nés les minotaures.

Aldritte. Déesse de la mer et de la navigation.
Elle guide les amazones dans leurs longs raids en terres étrangères.


- Les Wükings.

Rude peuple du nord de l’Ilvanir, les Wükings sont de fiers marins et de rudes guerriers ;  vivant de rapines, ils étendent leurs raids sur toutes les côtes nord Ilvaniriennes.
Leurs dieux sont des entités violents aimant les combats et ne recevant dans leur paradis, le Vallulah , uniquement les guerriers morts au combat.

Oldrin. Roi des dieux. Maître des eaux et des océans.
Ses fêtes sont des débauches de vins et de festins agrémentées de sexe.

Luther. Dieu du tonnerre et de la foudre.
Il est craint de tous les Humains et même des dieux. Sa colère se manifeste les soirs d’été. Son emblême est un lourd marteau.

Adreg. Dieu de la guerre et des armes.
C’est à lui que sont dédiés les énormes bûchers dressés par les Wükings sur les lieus de leurs rapines. Son emblème est la hache.

Volkom. Dieu du feu, de la chasse et de la mort.
Il est représenté en guerrier avec un arc et une flèche enflammée sertie d’une tête de mort.

Tulvar. Dieu des vents et de l’air.
C’est à lui que les Wükings font des offrandes avant de se lancer dans des opérations maritimes.

Il convient de noter que rares sont les prêtres des dieux Wükings mais qu’ils existent bel et bien. Parmi eux, les prêtres de Tulvar sont souvent très riches.

Les divinités Amazones et Wükings sont bonnes à tendances, parfois prononcées, neutres.

Voici maintenant les dieux neutres. Leur force réside dans le fait que les neutres dispersent beaucoup moins leurs croyances.


VII) Les divinités neutres.


On compte au nombre de leurs fidèles aussi bien des Humains que des Nains ou des Ensorceleuses mais aussi beaucoup d’autres créatures moins répandues.


- Le panthéon de Dagoth.

Les Dieux fidèles à Dagoth séjournent dans la demeure d’Ahardün, « le palais des oppositions ».

Dagoth. Le maître des divinités d’alignement neutre.
Il est un des « fils » de Los comme Praïos ou Tolsos, bien qu’il ait choisi une autre voie, celle de l’indépendance et de la neutralité, entre les valeurs de Los et les forces du malin.

Dagon. Dieu des eaux, des mers et des océans.
Il est le frère jumeau de Dagoth et aussi son fils puisque c’est Dagoth qui l’a créé en se multipliant. Il est le dieu et le patron des flibustiers, le maître des créatures aquatiques neutres. Ses prêtres, vêtus de bleu marine, se rencontrent surtout dans les ports.

Kamedonn. Dieu de la mort et de la nuit.
Ses prêtres sont vêtus de noir et craignent eux-mêmes les brusques colères de Kamedonn. Ce culte est d’ailleurs interdit dans un grand nombre de régions de l’Ilvanir.

Sümsthiss. Dieu des reptiles, des voleurs et du sommeil.
Il possède une grande queue et des mains puissantes. Son regard est hypnotique et, lorsqu’il s’incarne, c’est toujours pour châtier un ennemi.

Tydo. Dieu de la folie. C’est le maître des déments.
Il peut aussi être dangereux par ses « fous furieux ». Ses prêtres sont vêtus de robes bariolées et parcourent l’Ilvanir, grimaçant et hurlant, en prêchant que le bonheur vient d’une autre logique.

Adrenna. Déesse des rêves et de l’oubli. Maîtresse de la volupté perverse, elle est l’épouse de Sümsthiss.
Ses prêtres, très charismatiques, tentent de convertir les incroyants et de s’adonner à la langueur d’Adrenna par l’entremise de drogues.

Valmathïr. Dieu du feu et de la guerre.
Il préside aux grandes batailles de ses fidèles et aime parfois y participer, prenant alors l’apparence d’un grand guerrier roux et aux yeux bleu acier. Ses prêtres lui sacrifient régulièrement des ennemis prisonniers.

Il existe un certain nombre d’autres dieux neutres plus ou moins en rapport avec l’autorité de Dagoth. Cependant, il s’agit là de divinités mineures, en trop grand nombre pour être détaillé ici.

Ici s’achève donc mon étude encyclopédique des divinités dominant l’Ilvanir. Il en existe beaucoup mais, comme vous avez pu le constater, les plus responsables d’entre eux, les plus courageux et sans doute les plus puissants sont les dieux Nains, Fires en tête.
N’oubliez pas de lire le très bon ouvrage intitulé «  TRAITE DE DEMONOLOGIE GENERALE ».
                                                                          Siméon Galmakir

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